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EFFET DE SERRE

12 décembre 2006

L'effet de serre

 L’étude que vous allez lire vous sortira-elle du climat d’angoisse et de repentance qui vous accable ? L’écologie, c’est nécessaire pour tenter d’amener les vandales a un peu plus de respect de la planète bleue. Mais lorsque l’écologie utilise et exploite les peurs ancestrales pour provoquer la réflexion elle ne conduit qu’au pessimisme qui gâche la vie des humains.

 

 

Une lectrice écrit ce commentaire depuis sa forêt de MELUN :

 

« Nous baignons dans une ambiance alarmante. Nous devrions toujours craindre et avoir peur. Cela crée un climat dans lequel les gens deviennent paranos et finalement, c’est bien pratique ; avec la peur, les hommes sont de vrais moutons. Merci pour toutes ces informations tant scientifiques que logiques et comme cela fait du bien ; la terre vit avec ses cycles, mais dans notre bas monde, tout ce qui est différent est anormal et doit être annulé »

 

 

Un lecteur, certainement écologiste, prend feu :

 

« Vos thèses sont pleines d’intérêt et s’adressent plutôt a des lecteurs avertis .Malheureusement, je n’appartiens pas a cette catégorie. Par contre, je pense que les gens en souffrance qui appartiennent au peuple d’en bas, se foutent pas mal d’apprendre que le soleil frappe la terre équatoriale à un moment qui se situe légèrement au Nord de l’Equateur géographique : 5 degrés. »  Mais si  Monsieur, l’Antarctique n’est-elle pas plus froide et massive que l’Arctique pour cette raison ? Face au chaos équilibré, réfléchissons !  

 

 

  

 

 L’EFFET de SERRE

 

 

 

 A l’époque du carbonifère, disons 300 millions d’années, les forêts furent enserrées sous des sables consolidés : les grès. Ils se transformèrent en absence d’oxygène en carbone, non en CHARBON.

 

 D’autres plantes coincées sous des schistes anciens du permien, et autres périodes se transformèrent en poches liquides de PETROLE

 

Actuellement, toujours en absence d’oxygène, des forestiers fabriquent du CHARBON DE BOIS qui fait la joie de vos grillades. Quelle honte, mais c’est le même processus. !

 

 

 A ces époques géologiques, il n’y avait pas de bagnoles pour enrichir la planète en CO2. La nature y suffisait, avec les secousses volcaniques et telluriques d’une tectonique affolée. Le CO2 était déjà là massivement.

 

 

 Comment, va objecter Nicolas, on extrait d’un coup tous ces minéraux fossiles riches en carbone, on les brûle et nos civilisations gloutonnes les relâchent impudemment dans l’atmosphère ! La catastrophe de l’effet de serre est annoncée, et relance les peurs ancestrales qui ont toujours influées sur la pensée humaine.

 

 

  Doucement, voulez-vous !

 

 

 La terre est un monde équilibré par défaut. Comme on cherche qui a commencé : la poule où l’œuf, on devrait chercher entre l’arbre et le carbone quels échanges se produisent et qui a commencé? C’est l’écosystème. L’apprend-on encore a vos enfants ?

 

 

 L’arbre a besoin de gaz carbonique pour naître et croître, son feuillage servant de poumon et il le rendra en oxygène libéré et en humus, en tourbe puis en lignite. Ce n’est pas un échange négligeable ; il se compte en centaine de millions de tonnes dit-on.

 

 Voyez les immenses forêts françaises : des Ardennes à l’ Alsace, de Fontainebleau à Tronçais, du Forez aux Landes, on ne peut toutes les citer, mais elles occupent près de 30% du territoire national. De plus si les alizés poussent vers l’Afrique, (qui nous renvoie quelquefois des sables) c’est 3 fois la surface de la France en forets que le CO2 rencontrera parmi la ceinture mondiale de l’équateur thermique. Les océans et les mers seraient aussi demandeurs de gaz carbonique qui acidifie les eaux parait-il ( ?) 

 

 

 On sait bien que les écologistes nient l’équilibre des échanges et affectent au CO2 un excès non utilisé par les plantes. Cet excès nous menace. Laissons-les a leurs calculs savants qui donnent près de 18 milliards de tonnes de carbone rejetés en 2004 sur la planète. Sourions doucement ; ils pondèrent l’impondérable avec une virgule pour faire plus sérieux, et leur unité « tonne » a quelle densité ? Notez que le Co2 est plus lourd que l’air ; faute d’une légère brise il stagne, problème bien connu partout : villes, cuves, puits, grottes……

 

 

 Ce n’est pas tout.

 

 

 « C’est bien GALILEE qui a dit le premier « et pourtant, elle tourne ».

 

 Et oui, la terre est une toupie, tournant sur l’équateur a 1.700 km/heure et axée sur les pôles, et toute toupie OCILLE. Ce phénomène cyclique s’appelle l’oscillation des pôles et la nutation que des physiciens calculent.

 

 

 Le soleil frappe la terre équatoriale a une normale qui se situe légèrement au Nord de l’équateur géographique : 5°. Elle est luxuriante par son ensoleillement maximum tempéré par une humidité lourde.

 

 

 On peut concevoir que le soleil est dans cet alignement, où les jours sont toute l’année de durée égale aux nuits : 12 heures.

 

 

 Sous notre latitude 45°, les rayons solaires sont déjà tangentiels et bien plus bas l’hiver que l’été. Toute variation cyclique déplace de quelque centaine de kilomètres la zone concernée et affecte le climat. Exemple actuel dans le sens sud Nord : le climat du Maghreb remplace celui du midi, celui du midi rejoint par ses excès le centre ; l’humidité du centre gagne le nord, etc.….. N’ayez aucune crainte : le climat catalan n’affectera pas le climat anglais, car le phénomène s’inversera a temps.

 

 

 Nous nous défendons dans ces explications de toute connaissance scientifique. La recherche de sources compétentes s’est montrée décevante. Les polémiques entre savants prennent des détours inattendus.

 

 

 Nous n’allons pas conclure sans quelques exemples :

 

 

 1) lu dans « le petit français illustré » a 10 centimes du 27 Juillet 1891 :

 

 

 « Les savants n’ont pu jusqu’à ce jour se mettre d’accord sur la question de savoir, si oui où non les climats de l’Europe se refroidissent progressivement. D’ailleurs, la science météorologique n’existe vraiment que depuis un siècle, de telle sorte que les renseignements font défaut sur les périodes antérieures, qu’il importerait de connaître pour trancher la question.

 

 On peut toutefois affirmer que depuis 4 ans un refroidissement général a lieu sur l’Europe Occidentale. La température moyenne de 1880 a 1886 a dépassé 14° tandis que de 1886 à 1890 elle n’a jamais atteint ce chiffre.

 

 On a remarqué que cette diminution de chaleur a influé sur la végétation de certaines plantes exotiques, tant la floraison a été retardée d’une manière sensible ».

 

 

2)  Les années 1943 et 1944 où l’INGÉNU vécut au grand air sont connues pour leurs étés torrides suivis d’hivers glaciaires. Il n’a pas vécu la suite.

 

 

3)  La désinformation télévisée devient inquiétante :

 

 

 Lorsqu’on nous montre un glacier nordique aboutissant en mer et s’y effondrant de façon naturelle comme une preuve du réchauffement de la planète, il y a manquement à la déontologie.

 

 Lorsque des enfants faméliques malades, voire des bovins morts de soif illustrent des problèmes de climat au Sahel, c’est un manque de scrupules pour susciter la pitié. Si le troupeau dans son ensemble subsiste, même efflanqué, le peul survit sans ce problème, ce qui ne nie pas ses autres difficultés.

 

 Lorsque des séquences illustrent des effondrements d’îles imaginaires trafiquées par le numérique comme démonstration de l’effet de serre, qui manipule la bêtise de l’auditeur et l’innocence de l’enfant, et qui finance cela ?

 

 

 L’INGENU QUI ROULA termine fâché sa diatribe.

 

 

  (a suivre) 

 

 

 

 

 Raoul l’ingénu est content. Comme Monsieur JOURDAIN faisait de la prose sans le savoir, imaginer la terre comme une toupie entraînée dans une oscillation au Nord est confirmé par les PARAMETRES de MILANKOVIC sur lesquels tous les scientifiques s’appuient. Evidemment, il ne s’agit pas de précession de trop longue durée, mais de nutation issue de l’attraction lune -soleil dont le cycle serait de 18,6 années. L’obliquité changeante de l’axe de la terre par rapport au soleil joue aussi dans la variation des saisons. On ne nie pas non plus l’influence des taches solaires sur le climat.

 

 On connaît mal la relation entre nord géographique et nord magnétique. Ils sont actuellement à 1.900 kilomètres de distance et se rapprochent de 40 Km par an. Beau sujet de réflexion !

 

 Les besoins en énergie depuis la seconde partie du 19e siècle, début du machinisme, sont allées croissants : le charbon (fossile) en fut la première source. Notons quelques chiffres affolants :

 

 -en 1845 production mondiale : 170 millions de tonnes.

 

 -en 1913 : I.200 millions de tonnes

 

 -et actuellement : 3.800 millions de tonnes, dit-on.

 

 

 

 Dans les décennies proches de 1960, la France extrayait un peu moins de 60 millions de tonnes de charbon par an. Les français furent donc « modestes » par rapport au monde et la production a décliné jusqu’à la fin du 20e siècle en achevant sa totale suppression.. Les besoins d’énergie persistant en France, en particulier dans les centrales thermiques et autres chaufferies, on importe du charbon pour les alimenter, souvent en Australie qui possède des gisements collinaires faciles à exploiter

 

 Le charbon est un minéral sale tant par ses difficultés d’extraction qu’à sa combustion. La présence de dioxyde de carbone n’est donc pas récente et imputable à la seule automobile, comme on le laisse croire. En abandonnant sa production en France c’était la fin des chaumières, des locomotives, des machines à vapeur et des usines lançant en toute innocence leurs fumées de Co2 vers le ciel, ce qui fut un progrès mal suivi dans le reste du monde qui continue à polluer inconsciemment où par facilité industrielle.

 

.

 

  Les principaux producteurs et consommateurs de charbon sont :

 

-la Chine, les U.S.A., la Russie, l’Inde, L’Australie. De nombreux observateurs omettent la Russie parmi les pays pollueurs, c’est pourtant l’un des pires, leurs installations étant obsolètes. Cette mansuétude envers l’URSS discrédite la validité de leurs études. Les U.S.A. plus sérieux sont critiqués acerbement. Ainsi joue la désinformation orientée.

 

 

 

 Les centrales nucléaires, si propres lorsqu’on ne ferme pas la soupape de sûreté de ces cocotes minutes géantes (Tchernobyl), sont encore en nombre insuffisant. Les écologistes se trompent de cible

 

 

 

 Changeons de sujet ! 

 

 A ces chiffres on peut opposer la production globale de produits pétroliers dans le monde:

 

 -en 1973 : 2.860 millions de tonnes

 

 -en 2000 : 3.450 millions de tonnes

 

Répondant au formidable développement de l’automobile et de l’aviation.

 

 

 

 La valeur calorique du pétrole de 11.000 Kcal/Kg est meilleure que celle du charbon : 8.000 Kcal, et le pétrole émet des fumées moins sales.

 

 

 

 On compte moins de 27 millions de voitures légères en France.

 

Faisons une estimation : un retraité parcourt 10.000 Km par an

 

 Un actif 50.000

 

 Un camionneur 250.000

 

  Dans ce fourre-tout estimons que ces véhicules indifférenciés parcourent 100.000 Km/an, et que leur nombre soit 30 millions.

 

 A 60 Km/heure de moyenne, (embouteillages inclus) on passerait 1700 heures, soit 70 journées par an au volant. Beaucoup trouveront cette unité temps trop généreuse.

 

Reste donc : 30.000.000 : 360 x 70 = 600.000 véhicules en roulage permanent.

 

 

 

 Etudions maintenant la végétation forestière. Elle occupe 28% de la surface de la France, et les arbres erratiques portent ce pourcentage à 1/3 du territoire national, soit 180.000Km2.

 

 Chaque véhicule circulant dispose ainsi de 30 hectares de forêt pour absorber son Co2. C’est important, et qui peut prétendre que c’est insuffisant ? Et sur quelles bases ?

 

 

 

 Changeons de sujet tout en restant dans le domaine des peurs ancestrales.

 

 

 

 L’Ingénu est curieux. Dans le delta du Bas Rhône certains creusements anciens de canaux (les roubines) n’ont pu être effectués qu’au dessus du niveau de la mer. Elle était donc plus basse voilà un siècle de quelques décimètres.

 

 Et voilà une explication simpliste : la température s’élève, les glaciers fondent. On est menacés !

 

 

 

 N’allez pas si vite

 

 

 

 L’eau monte parce que la masse océanique occupe les 70% de la surface terrestre, soit 362 millions de Km2 et dit on 1,37 milliard de mètres cubes. Cette masse n’est pas inerte se dilate où se contracte. Actuellement elle se dilate d’environ 2 mm. par an, et dans un siècle si le cycle ne se renverse pas, ce que nous ignorons, elle aura monté encore de 10 à 20 cm.

 

 

  Les grandes accumulations glaciaires sont aux pôles.

 

 L’ANTARCTIQUE est un continent émergé de 30 millions de Km2. L’épaisseur de glace est d’environ 2.000m. avec des pointes a 5.000m. Ce manteau n’a pas fondu depuis son origine, voilà 60 millions d’années même en périodes chaudes. En hiver, l’anneau auréolaire de glace s’étend a la vitesse de 75.000 Km2/jour. Cette auréole fond en été. Les températures toujours négatives ont atteint -89° lus à VOSTOK, la base russe, record de froid lu

 

Prudence, lecteur, les pingouins se sont déplacés sur la banquise, et un énorme iceberg s’est cassé. Les medias diffusent des scoops qui deviennent évidences d’un prétendu réchauffement.

 

 L’ARCTIQUE du Groenland est aussi une île avec des sommets élevés et une calotte glaciaire de l’ordre de 1.000 m. d’épaisseur. Elle est plus vulnérable sur ses bords du fait de l’Alaska, mais ceci est sans conséquence pratique, les glaciers en fondant sur quelque période ne faisant que pour une fraction infinitésimale, varier le niveau marin dans lequel ils flottent.

 

 L’INGENU se rappelle avec émotion de ces mineurs de charbon du SPITSBERG (où SWALBALD) que le dernier bateau (dit de pommes de terre) rejoignait en Septembre avant d’être coupés du monde pendant le long hiver de la nuit polaire. Croyaient-ils à l’effet de serre ?

 

 La conclusion de cette recherche incite à l’humilité.

 

 La terre est bien vivante. Pendant toute sa genèse et même maintenant elle est soumise a de fortes décharges de carbone. Les volcans et les incendies sont les premiers pourvoyeurs. Elle a vécu et vivra des périodes chaudes, et de redoutables glaciations.

 

 

 

  La planète bleue a permis la vie grâce au soleil et à l’eau.

 

L’eau, froide, devient solide par manque de soleil sous forme de glace. Elle forme les pôles.

 

L’eau, chaude, bout par excès de soleil, mais l’évaporation modère ce risque par effet de serre.

 

 

 

 - Dites-moi, Saint Nicolas, quelle est la température de l’eau tiède dans nos pays tempérés ?

 

« Elle dépend de la pureté de l’eau et de la température ambiante ! »

 

 - Merci, vous vous moquez !  

 

 - Et quelle est la plus grande pollution de la planète bleue ?

 

« C’est l’Homme, mon frère. Il l’envahit, alors que je sais à peine comment en réduire le nombre  »

 

RAOUL LETHUAIRE

 

 

 

  

 

 

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